Les mesures annoncées par le Conseil fédéral vont bien au-delà de la prolongation, attendue, des restrictions déjà en place. La fermeture de nombreux commerces et l’obligation du télétravail imposent un retour à la maison à nos organismes fatigués.
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On peut le comprendre, vu la progression du variant hypercontagieux du Covid-19. Mais il y a aussi de quoi craquer. Des personnes ne peuvent plus payer leurs factures ou n’arrivent plus à faire face psychologiquement. J’en connais, vous en connaissez.
Il s’agit désormais d’être pragmatique, avec un soutien accru aux personnes qui sont au bord de la rupture. L’assouplissement des conditions pour obtenir des aides est une bonne nouvelle pour les entreprises, tout comme les contributions à fonds perdu. Mais il faudra davantage.
Les initiatives sont aussi nécessaires au niveau local. A Yverdon, des employés de la Ville vont livrer gratuitement les repas des restaurateurs. Et si les communes neuchâteloises s’y mettaient?
Il s’agit de tenir bon. Car il y a de l’espoir, heureusement. La campagne de vaccination devrait nous permettre de sortir de cette crise. Oui, le vaccin est la solution, répétons-le. Les éventuels effets secondaires sont sans commune mesure avec les ravages de cette pandémie.
L’essentiel, désormais, c’est le temps que la Suisse et le monde mettront pour atteindre un taux de vaccination suffisant pour éradiquer cette maladie. Nous en sommes au début de la fin. Le début, seulement.
Bien sûr, on se doit de relever les erreurs de gestion de nos autorités, de s’intéresser également aux doutes, légitimes, qui accompagnent toute recherche scientifique. Mais ne nous égarons pas dans des débats stériles. La colère est mauvaise conseillère.