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Covid-19: l’e-commerce ne remplace pas les boutiques

L’horlogerie est frappée de plein fouet par la crise sanitaire. Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse, explique en quoi la branche, habituée aux revers conjoncturels, fait face à une situation inédite.

18 mai 2020, 18:19
Le coronavirus a contraint de nombreuses entreprises à réduire, voire à stopper temporairement leur production.

Le coup de frein imposé par le confinement au commerce international et au tourisme porte un coup sévère à l’horlogerie. La production reprend lentement après avoir été quasi à l’arrêt pendant deux mois.

Les statistiques de la Fédération de l’industrie horlogère (FH) sont glaçantes: Après un bon mois de janvier (+9,7%), les exportations de produits horlogers se sont en effet contractées en février (-9,2%) avant de s’effondrer en mars, à -21,9%. La FH s’attend à une nouvelle dégradation pour le mois d’avril. L’industrie du luxe serait-elle davantage touchée que le reste de l’économie? «Non, je n’ai pas cette impression. C’est également le cas pour l’industrie des machines ou le tourisme», observe Jean-Daniel Pasche, président de la FH.

Rien de comparable

Pour lui, la crise sanitaire met l’horlogerie face à une situation inédite. La crise financière de 2008 avait été violente, mais de courte durée. Les exportations étaient vite reparties à...

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