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Covid-19: côté finances, c’est «Cauchemar en cuisine» pour les tenanciers neuchâtelois

Les restaurateurs vont pouvoir obtenir plus facilement des aides financières pour «cas de rigueur». De quoi souffler, même si la situation financière est critique pour beaucoup. Notamment pour ces tenanciers neuchâtelois qui ont accepté de dévoiler l’ampleur de leurs pertes.

18 janv. 2021, 05:30
Le Chaux-de-Fonnier Gwennaël Aubry, ici devant son bar avec son fils, a accepté de nous dévoiler ses comptes.

Le Conseil fédéral a ouvert l’indemnisation pour «cas de rigueur» aux entreprises fermées pendant au moins 40 jours en 2020. Les restaurateurs n’auront donc pas besoin de justifier d’une perte supérieure à 40% de leur chiffre d’affaires pour toucher des aides à fonds perdu.

Pour nombre d’établissements, c’est un soulagement. La note est en effet salée, comme le montrent les comptes que des tenanciers ont accepté de nous dévoiler.

A l’Entourloop, à La Chaux-de-Fonds, Gwennaël Aubry annonce un chiffre d’affaires de 350 000 francs en 2019. Il gère le bar seul et prend des extras. En 2020, le chiffre d’affaires est tombé à 220 000 francs. «Il y a des achats de marchandises en moins, mais en gros, le Covid entraîne 100 000 francs de recettes en moins, 10 000 francs de charges mensuelles persistent en bonne partie.»

Retour à la «case départ»

Résultat: Gwennaël Aubry annonce se verser un...

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