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Covid-19: comment Neuchâtel lutte contre les variants plus contagieux

Quatorze cas du variant anglais du coronavirus Sars-CoV-2 ont été détectés jusqu’à aujourd’hui dans le canton de Neuchâtel. Quels sont les moyens de la Santé publique pour freiner la propagation de ces mutations plus contagieuses du virus? On fait le point.

26 janv. 2021, 19:33
Une laborantine utilise un système d'analyse COBAS pour détecter des mutations du coronavirus dans des tests PCR, au laboratoire cantonal tessinois, à Bellinzone.

C’est la nouvelle menace qui fait frissonner le monde entier en ce début d’année: les variants plus contagieux du coronavirus Sars-CoV-2. Anglais, sud-africain ou brésilien, ils semblent tous trois 40 à 70% plus contagieux que la majorité des souches en circulation depuis le début de la pandémie.

Dans le canton de Neuchâtel, quatorze cas du variant anglais ont été confirmés depuis fin décembre, et neuf sont en cours de confirmation. Celui-ci a infecté 474 personnes en Suisse, selon un décompte de l’Office fédéral de la santé publique lundi. Aucun variant brésilien ou sud-africain n’a encore été découvert dans le canton, tandis que seize cas du variant sud-africain ont été recensés au niveau national.

Mais ces données sont à prendre avec précaution, car elles ne donnent qu’une vision partielle de la réalité. «Dans certains cantons, le variant anglais pourrait représenter 10 à 20% des souches actuellement en circulation», chiffre Laurent...

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