«S’il y a une deuxième vague, je ne sais pas si on sera encore là à Noël», avait averti en mai dernier Corinne Oberli, du garage Cuenot au Locle.
Six mois plus tard, la tension est palpable. Si les trois employés du garage ont perçu les indemnités de réduction des horaires de travail (RHT), le couple n’a eu droit à rien. «On vit sur ce que l’on fait et nos économies, mais les ventes n’ont pas décollé, ça fait peur».
Ils n’ont vendu qu’une vingtaine de voitures neuves cette année contre une soixantaine grosso modo habituellement.
La chance d’avoir deux saisons
Pour l’instant, les employés bénéficient de nouveau des RHT et jusqu’à fin janvier. Mais après? «La loi oblige les automobilistes à entretenir leur véhicule, alors on peut au moins continuer à faire quelques réparations. Et dans le Haut, on a la chance d’avoir ces deux saisons qui font que...