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Covid-19 à Neuchâtel: «Nous sommes encore loin de la zone de sécurité»

Alors que les indicateurs de la pandémie de Covid-19 stagnent dans le canton de Neuchâtel, les craintes liées aux variants plus contagieux restent élevées. Un peu à contre-courant, l’épidémiologiste Antoine Flahault plaide pour un durcissement des mesures pour mettre fin à l’effet «yo-yo».

10 févr. 2021, 19:35
Les hôpitaux neuchâtelois ont dû procéder à quatre transferts de patients depuis le 20 janvier en raison de la saturation des lits de soins intensifs.

«Le coronavirus Sars-CoV-2 continue de circuler dans le canton de Neuchâtel à raison d’une trentaine de nouveaux cas détectés par jour, avec au total 1656 cas depuis le 1er janvier. Parmi ces derniers, 84 cas du variant B1.1.7 – dit britannique – ont été confirmés, mais nous sommes encore en attente de résultats de cas suspects», commence le médecin cantonal Claude-François Robert.

«Nous sommes donc encore loin de la zone de sécurité, au vu du plus grand taux de transmissibilité de ce nouveau variant», estime-t-il. A l’heure actuelle, l’expansion de cette souche 50 à 70% plus contagieuse n’engendre toutefois pas encore une hausse des chiffres globaux de la pandémie de Covid-19.

«La Suisse connaît une amélioration générale et notable de sa situation épidémiologique, tant en termes de nombre de nouveaux cas positifs qu’en termes de mortalité. Le virus reste cependant à des niveaux encore élevés de circulation et la...

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