Aucune indication de la présence du coronavirus à Wuhan avant décembre 2019 n’a été trouvée par l’investigation internationale. L’animal à l’origine de la pandémie liée au coronavirus n’a lui toujours pas été identifié, a dit mardi le chef de la délégation chinoise.
Au terme de l’investigation internationale, devant la presse dans la ville chinoise, il a à nouveau affirmé que les efforts pour trouver l’origine du virus ne devaient pas se limiter à son pays. «Il n’y a aucune indication d’une propagation dans la population à Wuhan avant décembre 2019», ni de la présence clinique du virus, a-t-il affirmé.
Les données de milliers de patients depuis juin 2019 ont notamment été analysées. Ce responsable a ajouté que la mission conjointe concluait à un virus d’origine animale mais que l’«hôte intermédiaire», avant la propagation à l’être humain, devait «toujours être identifié». De même que la manière dont le virus est arrivé en décembre 2019 sur un marché de Wuhan.
Conformément à la demande des Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en mai dernier, une mission de 17 experts a été acheminée en Chine, où elle a travaillé conjointement ces dernières semaines avec autant d’homologues chinois. A leur arrivée il y a environ un mois, les spécialistes internationaux avaient dû observer une quarantaine, avant d’entamer leur mandat sur différents sites.
Les membres de ce dispositif ont visité plusieurs hôpitaux ou encore le marché où le coronavirus a été identifié. Mais aussi l’institut de virologie de Wuhan, dont certains pensent qu’il aurait pu provoquer la pandémie après une fuite du virus. Il y a quelques jours, le chef des experts internationaux Peter Ben Embarek avait douté de ce scénario.