C’est la saga qui anime la vie parlementaire depuis que le Parlement a retrouvé ses droits: faut-il voler au secours des locataires commerciaux (bistrots, commerces, coiffeurs, physiothérapeutes, etc.) qui ont dû fermer boutique durant la crise sanitaire? On a pu observer deux constantes: à chaque épisode, chacune des deux Chambres a répondu oui à cette question et, à chaque fois, en amenant une autre solution.
On a donc assisté, hier, à un ixième rebondissement avec l’acceptation, par le Conseil national (98 à 84 et douze abstentions) d’une nouvelle motion. Selon celle-ci, les exploitants d’établissements ne devraient à leurs bailleurs que 40% de leur loyer durant les deux mois de fermeture imposée. Cela ne concernerait toutefois pas les loyers de plus de 20 000 francs par mois. «Et elle ne s’applique que de manière subsidiaire pour les baux où aucune solution négociée n’a encore été trouvée», a précisé Regula Rytz...