Il y a pire. Et ils le savent très bien, que cette prison de poudreuse entre ciel et terre n’en est pas une. Et que rester ici est un choix. Toujours est-il que, débarqué le 21 janvier en Valais avec sa femme et leurs deux enfants, Florent Chapatte ne pensait pas que ce mardi 3 mars, il répondrait à un journaliste… assis au soleil d’une terrasse du domaine skiable des 4 Vallées.
Car alors que certains ont renoncé à leurs vacances à la neige, eux se sont retrouvés contraints de ne pas en revenir comme ils l’auraient voulu. La faute au Covid-19 et aux fortes restrictions de vol à destination de la Chine qu’ont induites les stratégies d’endiguement du coronavirus.
«On pourrait rentrer avec des vols chinois», concède Florent Chapatte, 43 ans. «Mais, de toute manière, les écoles là-bas n’ont pas rouvert et la plus grande partie de notre équipe...