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Coronavirus: Solidarité neuchâteloise songe à sa mue

Après un départ sur les chapeaux de roues, la hotline mise sur pied par les bénévoles de Solidarité neuchâteloise est moins sollicitée. L’occasion pour ses initiateurs de réfléchir à de nouvelles manière d’aider.

28 avr. 2020, 05:30
Daniel Wittmer, fondateur de Solidarité neuchâteloise, dans les locaux d'"ArcInfo".

Sans l’arrivée subite du Covid-19, Daniel Wittmer serait vraisemblablement à Paris, en train d’étudier ses cours de production de spectacles, qu’il a commencés en septembre dernier. «J’étais revenu quelque temps à Neuchâtel pour faire un remplacement au collège du Mail, j’aurais dû repartir là-bas le 18 mars. Mais le 16 au soir, le confinement a été déclaré en France», explique ce Neuchâtelois de 22 ans.

Du coup, cet ancien étudiant en arts à l’académie De Meuron est resté à Colombier, dans sa famille. Et «un samedi soir autour d’une bière», il a eu l’idée de lancer le groupe Facebook Solidarité neuchâteloise, qui compte aujourd’hui près de 6000 membres et occupe cinq bénévoles. Dès la création de la page, Solidarité neuchâteloise a aussi mis en place une ligne téléphonique, pour permettre d’atteindre les personnes âgées, qui n’ont pas toujours accès à internet et aux réseaux sociaux.

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