Des tests et encore des tests. En prévision des réouvertures, le Conseil fédéral veut les multiplier. Pour ce faire, dès lundi prochain, il compte dépister gratuitement tous les Suissesses et les Suisses qui présentent des symptômes ou non. La proposition, mise en consultation, devrait être acceptée cette semaine.
Mais quels tests sont disponibles en Suisse? Pour l’heure, quatre d’entre-eux permettent de détecter une infection au coronavirus. Des autotests pourraient venir s’ajouter à la liste dès que leur fiabilité aura été prouvée et validée par l'Office fédéral de la santé publique.
Les tests PCR nasopharyngés
Ce sont les plus fiables. Ils provoquent très peu de faux positifs. En cas de résultat positif de tout autre type de test, il est nécessaire de se faire «frotter» le nez par un spécialiste. Le prélèvement est ensuite analysé en laboratoire. C’est d’ailleurs le seul type de dépistage qui permet de détecter la présence de nouveaux variants, indique Le Temps.
Les tests PCR en version salivaire
Dans ce cas-là, le prélèvement peut être effectué directement par la personne concernée. On l’utilise pour les tests répétés, par exemple dans les entreprises et les écoles. Ce type de dépistage est considéré comme moins fiable pour détecter le virus car, durant les premiers jours de la maladie, la charge virale est 100 fois moins élevée dans la salive que dans les frottis.
Les tests rapides antigéniques
Ces tests sont moins précis que la détection par PCR et les personnes malades sont moins souvent détectées. Leur avantage est de pouvoir fournir rapidement – en quinze à trente minutes – un résultat, en le faisant directement en pharmacie. Ils peuvent aussi servir pour les tests répétés. Il en existe deux versions, qui doivent être réalisées par un spécialiste avec un prélèvement dans le nez:
- L’une doit être analysée en laboratoire,
- L’autre peut être analysée directement sur place, par exemple dans une pharmacie.
Les autotests
Ces tests se font par le nez et peuvent être complètement faits par la personne concernée. Mais attention, ils n’ont pas encore été validés par l’OFSP, car il n’y a pas assez d’informations sur leur utilisation chez les personnes qui ne présentent pas de symptômes. Mais, à l’avenir, les Suissesses et les Suisses pourraient bénéficier de cinq autotests par mois gratuitement.