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Coronavirus: pas de ruée sur les autotests gratuits délivrés dès ce mercredi

Il n’y a pas eu de ruée incontrôlable sur les autotests. Dès ce mercredi, ils sont disponibles gratuitement (cinq par personne par mois) dans toutes les pharmacies de Suisse.

07 avr. 2021, 08:47
/ Màj. le 07 avr. 2021 à 10:36
Les Suisses ne se sont pas (encore?) pressés sur les autotests.

Dès ce mercredi, des autotests sont disponibles dans toutes les pharmacies dans toute la Suisse. Il n’y a pas eu de ruée vers ces nouveaux tests, mais les pharmacies ont connu une matinée plus chargée que d’habitude.

Chaque personne en Suisse a droit à un maximum de cinq tests gratuits par mois. Pour les retirer dans l’une des quelque 1800 pharmacies en Suisse, il faut présenter sa carte d’assuré. Cela permet de vérifier si la personne a déjà reçu son quota et d’empêcher qu’elle en reçoive plus en se rendant dans plusieurs pharmacies.

A Genève, la demande est forte. Dans une pharmacie de la gare de Cornavin comme dans celles du centre-ville, la clientèle en réclamait à l’ouverture, mais sans qu’il n’y ait de ruée. Les gens en demandent depuis deux semaines, depuis que les médias en ont parlé, a fait savoir une employée d’une pharmacie.

Pas de rush non plus devant une pharmacie à Lausanne, qui en avait délivré une dizaine en milieu de matinée. A Sion, une pharmacie du centre-ville n’avait pas encore reçu ses autotests.

 

«Comme a prévenu la Confédération, il va falloir un peu de temps pour que toutes les commandes soient livrées, et donc un peu de temps pour que toutes les demandes soient satisfaites», explique le Département vaudois de la santé et de l’action sociale.

Au centre-ville de Bienne, comme à la place de la Gare à Delémont, pas de file d’attente devant les pharmacies du centre-ville. Dans une pharmacie du centre-ville de Neuchâtel quelque vingt personnes avaient acheté un autotest en l’espace de deux heures.

Appel entendu

Le constat est identique en Suisse alémanique avec tout au plus une légère augmentation de la clientèle. De quoi faire dire à un pharmacien bâlois que les gens avaient entendu l’appel de la présidente de PharmaSuisse, Martine Ruggli, qui avait appelé la population à ne pas se ruer sur ces nouveaux tests dès le premier jour.

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