Depuis sa mise en place le 13 mars dernier, la ligne téléphonique de tri infirmier du canton de Neuchâtel est très sollicitée. Destinée aux personnes vulnérables craignant d’être malades du Covid-19 ou qui voient leurs symptômes respiratoires s’aggraver, elle reçoit environ 250 appels par jour. Résultat: la ligne a souvent été saturée ces derniers jours et a sonné «occupé».
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Pour pouvoir répondre aux nombreuses sollicitations, trois raccordements supplémentaires ont été ouverts dès ce mercredi (soit sept en tout), explique Caroline Codoni-Sancey, responsable de la communication du service de soins à domicile Nomad, institution publique qui gère le nouveau service.
Et si ça devait encore sonner «occupé»? «Il faut malheureusement retenter d’appeler. Tout a été mis en place – et est adapté – dans des temps records. Notre staff fait de son mieux pour gérer une situation hors du commun», poursuit Caroline Codoni-Sancey. Dans l’urgence, aucun message n’a pu être enregistré pour faire patienter les malades au bout du fil.
Plage horaire étendue
Autre conséquence de la progression de l’épidémie de coronavirus: les unités de tri recevant les malades dun canton ont étendu leur plage de consultations. Elle est passée de deux heures trente (les trois premiers jours) à la journée complète en semaine et à la demi-journée le week-end.
«Nous avons mis en place un système prêt à évoluer en fonction de la demande. Il est cependant nécessaire de garder du temps pour la désinfection entre chaque consultation et la récupération des équipes qui doivent maintenir une capacité de discernement entière pour mener à bien cette mission.» En chiffres, 63 personnes ont été auscultées lundi et 89 mardi dans l’ensemble des centres gérés par Nomad.
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