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Coronavirus: les seniors craignent une marginalisation sur le long terme

Près de 2 Suisses de plus de 50 ans sur 3 ont peur que leur relation avec les jeunes se fragilise. Mais la solidarité entre les générations semble avoir bien fonctionné durant le semi-confinement: 3 seniors sur 4 affirment avoir reçu un soutien quotidien.

28 mai 2020, 10:44
La proportion des inquiets ou incertains est plus forte chez les 50 à 65 ans. (Illustration)

S’ils ont été soutenus pendant la crise liée au coronavirus, les seniors craignent toutefois une marginalisation sur le long terme. Près de deux tiers des plus de 50 ans s’inquiètent d’une fragilisation de leurs relations avec les jeunes, selon une étude de Pro Senectute.

Quelque 14% des 1200 participants prédisent une évolution négative de leurs relations avec les jeunes, indique jeudi Pro Senectute. Extrapolé à l’ensemble de la population, cela représente plus de 700’000 des personnes âgées de plus de 50 ans.

Pour 37% des sondés, à savoir 1,1 million des seniors, cette évolution est difficile à prédire. La proportion des inquiets ou incertains est plus forte chez les 50 à 65 ans. Cette catégorie travaille encore et ignore comment la situation se développera dans le cadre de leur emploi, a précisé Peter Burri, responsable communication chez Pro Senectute, à Keystone-ATS.

Soutien dans leur quotidien

L’étude note toutefois plusieurs points positifs. La solidarité intergénérationnelle n’a pas été mise à mal pendant le confinement: 76% des plus de 75 ans, c’est-à-dire plus d’un demi-million de personnes, ont bénéficié de soutien dans leur quotidien. Cela a également été le cas pour 56% des personnes âgées de 65 à 74 ans.

Plus de 70% des sondés estiment en outre que la solidarité intergénérationnelle s’est même améliorée à court terme pendant le confinement. L’aide est principalement venue de la famille (67%). Les voisins (19%), amis (12%) ou organisations (6%) ont également mis la main à la pâte.

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