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Coronavirus: les raquettes à neige marquent des points

La pandémie et le bon enneigement ont provoqué un engouement pour les raquettes à neige cet hiver. Si bien que le fabricant TSL, numéro un mondial du secteur, peine à suivre. Reportage.

19 févr. 2021, 00:01 / Màj. le 19 févr. 2021 à 06:42
Raquettes à neige au Mt de Riaz

Photo Lib/Alain Wicht, Riaz, le 10.01.2021

Les gagnants du Covid sont rares et parfois inattendus, à l’image de TSL. Dans ce «club» très fermé, on trouve cette société de Haute-Savoie qui est le numéro un mondial de la raquette à neige depuis une décennie.

Dans ses locaux de 6500 m2 d’Annecy-le-Vieux, une cinquantaine d’employés, embauchés dans l’urgence en CDD (contrat à durée déterminée), se relaient tous les huit heures et s’activent pour pouvoir monter 3000 paires par jour. «C’est le double de la normale, mais pas assez cependant pour honorer un carnet de commandes quatre fois plus fourni que l’hiver dernier en deçà d’un délai de livraison de cinq semaines! Je passe mes week-ends à planifier la production. C’est du jamais vu, mais je préfère ça que d’aller quémander des prêts pour éviter la faillite comme d’autres en ce moment», explique Philippe Gallay, 65 ans.

Je passe mes week-ends à planifier la production. C’est du...
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