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Coronavirus: les chances d’assouplir les mesures sont «de plus en plus grandes»

Pour Martin Ackermann, chef de la task force Covid-19 de la Confédération, la réouverture ne devraient néanmoins pas être trop rapide et trop grande pour protéger les personnes encore non vaccinées. Selon lui, les salles des restaurants devraient encore patienter.

09 mai 2021, 08:10
Martin Ackermann s'est dit "positivement surpris" par la situation sanitaire actuelle.

Les chances de voir les mesures de protection contre le coronavirus s’assouplir en Suisse sont de plus en plus grandes, déclare le chef de la task force Covid-19 de la Confédération suisse. Le risque d’une nouvelle hausse des cas existe cependant toujours, avertit-il.

Si une réouverture trop rapide et trop grande est décidée, des personnes qui n’ont pas encore pu être vaccinées pourraient être mises en danger inutilement, ajoute Martin Ackermann dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. «Ce ne serait pas juste pour elles».

 

 

Le professeur de microbiologie à l’EPFZ estime qu’il est encore trop tôt pour autoriser le service en salle dans les restaurants, notamment en raison du fait que les contacts rapprochés sans masque à l’intérieur des bâtiments représentent un plus grand risque d’infection. Ce risque diminuerait si davantage de personnes étaient vaccinées et si le virus à couronne circulait moins, constate-t-il.

Le biologiste se dit toutefois être «positivement surpris» par la situation sanitaire actuelle, qui s’améliore, alors que la task force scientifique craignait une aggravation des contaminations avec les ouvertures d’avril. Il avance que le groupe de travail a mal évalué trois points: le temps chaud, le taux de transmission du variant anglais et le comportement humain.

Le plus grand facteur d’incertitude dans les ouvertures est le comportement de la population.
Martin Ackermann, chef de la task force Covid-19

«Le plus grand facteur d’incertitude dans les ouvertures est le comportement de la population», note M. Ackermann. Il semble qu’une grande majorité des Suisses se comporte de manière très raisonnable, ajoute-t-il. Les modèles de la task force s’alarmant d’un nombre élevé de cas possibles «ont peut-être contribué à ralentir la pandémie».

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