Alors que certains enfants hument encore l’air pur des montagnes ou profitent des joies de la plage, d’autres ont déjà repris le chemin studieux de l’école – tout dépend du canton de résidence, fédéralisme oblige. En cette période de rentrée scolaire, le Syndicat des enseignant∙es romand∙es (SER) a fait le point hier, accompagné par ses homologues alémaniques. Entretien avec son président Samuel Rohrbach.
Cette année scolaire débute à nouveau en contexte de pandémie. Vous déclarez la protection de la santé «priorité absolue», mais n’évoquez pas la fermeture des écoles. Pourquoi?
L’ouverture des écoles garantit la qualité de l’enseignement et l’égalité des chances. On l’a vu lors de la première vague épidémique lorsque la classe s’est faite à distance: tous les enfants ne bénéficiaient pas des mêmes conditions de travail et d’apprentissage, certains manquaient de matériel informatique. Ce n’est tout simplement pas le rôle des familles d’assurer l’enseignement.
Les élèves...