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Coronavirus: le déconfinement nous pousse-t-il à faire n’importe quoi?

Rassemblements au bord du lac de Neuchâtel, ruée dans les magasins de bricolage ou au fast-food: certains se lâchent à l’heure du déconfinement. Pourquoi? Un enseignant-chercheur en psychologie sociale répond à «ArcInfo».

14 mai 2020, 05:30
Pascal Wagner-Egger, enseignant-chercheur en psychologie sociale à l’Université de Fribourg.

«Rester enfermé peut sembler pire que l’exposition au virus», affirmait Pascal Wagner-Egger à «ArcInfo», le 24 mars dernier. Alors que le déconfinement commence, cet enseignant-chercheur en psychologie sociale à l’Université de Fribourg, Neuchâtelois d’origine, fait le point.

A lire aussi: «Le coronavirus génère une épidémie d’anxiété»: le décryptage d’un enseignant en psychologie sociale»

Le confinement en Suisse était plutôt léger, en comparaison avec d’autres pays. Pourquoi les gens ont-ils à ce point besoin de ressortir?

Nous cherchons à retrouver notre vie d’avant, habituelle. En faisant du télétravail, on peut avoir l’impression d’être dans le film «Un jour sans fin», avec la même journée qui recommence sans arrêt. L’imprévu se crée beaucoup avec les autres.

A l’inverse, sans parler des personnes à risque, certains ont peur de mettre le nez dehors…

Revenir à la vie «réelle» est parfois difficile, par exemple pour ceux qui avaient des problèmes au travail. Il y...

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