«Rester enfermé peut sembler pire que l’exposition au virus», affirmait Pascal Wagner-Egger à «ArcInfo», le 24 mars dernier. Alors que le déconfinement commence, cet enseignant-chercheur en psychologie sociale à l’Université de Fribourg, Neuchâtelois d’origine, fait le point.
Le confinement en Suisse était plutôt léger, en comparaison avec d’autres pays. Pourquoi les gens ont-ils à ce point besoin de ressortir?
Nous cherchons à retrouver notre vie d’avant, habituelle. En faisant du télétravail, on peut avoir l’impression d’être dans le film «Un jour sans fin», avec la même journée qui recommence sans arrêt. L’imprévu se crée beaucoup avec les autres.
A l’inverse, sans parler des personnes à risque, certains ont peur de mettre le nez dehors…
Revenir à la vie «réelle» est parfois difficile, par exemple pour ceux qui avaient des problèmes au travail. Il y...