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Coronavirus: le Conseil d’Etat suit le Conseil fédéral et demande un allègement de la CCT Santé 21

Le Conseil d’Etat neuchâtelois emboîte le pas au Conseil fédéral et demande un assouplissement de la CCT Santé 21 concernant les heures de travail et de repos. Parallèlement, l’exécutif cantonal encourage une revalorisation de la grille salariale dès le mois d’avril.

26 mars 2020, 17:18
Le Conseil d'Etat souhaite un assouplissement de la CCT Santé 21 en cette période de crise.

Suivant les mesures du Conseil fédéral, le Conseil d’Etat neuchâtelois a «invité» les partenaires sociaux à envisager un assouplissement des heures de travail et de repos du personnel soignant dans la CCT Santé 21, déclare l’exécutif cantonal dans un communiqué reçu ce jeudi.

Samedi 21 mars, le Conseil fédéral avait annoncé la flexibilisation temporaire du temps de travail et de repos du personnel des institutions de santé afin de lutter contre la propagation du coronavirus. L’ordonnance fédérale rend désormais les employeurs responsables de protéger la santé de leurs employés. Une flexibilisation qui a suscité l’incompréhension du Syndicat des services publics (SSP).

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Le Conseil d’Etat neuchâtelois s’est adressé à la commission faîtière de la CCT Santé 21 afin d’aller dans le sens des mesures proposées par Berne.

3,6 millions pour une revalorisation des salaires

Parallèlement, l’exécutif cantonal «a invité les employeurs à accorder, dès le mois d’avril prochain plutôt qu’en décembre 2020, la seconde revalorisation de la grille salariale, convenue entre les partenaires sociaux en 2016».

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Le Conseil d’État a débloqué un crédit «urgent et extraordinaire» de 3,6 millions de francs afin de participer à cette valorisation des conditions salariales du personnel des institutions de santé.

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