Priorité aux personnes à risque, crainte des effets secondaires, manque de fiabilité des vaccins ARN messager: les arguments reviennent en boucle chez les antivaccins. Un groupe qui représente encore un quart de la population en Suisse, selon le sondage SSR réalisé vendredi dernier.
A côté, il y a les indécis (12%) et les non-vaccinés prêts à franchir le pas (seulement 3%). A l’inverse du président français Emmanuel Macron qui a poussé les gens dans les centres de vaccination dès ce mardi, la Suisse en reste à la méthode douce. Le libre choix, c’est aussi pouvoir changer d’avis sur la question. A l’image de nombreux réticents qui ont décidé de tendre le bras par conviction ou par pragmatisme, alors que la vaccination recule depuis début juin.
La santé avant tout
Si certains n’ont longtemps pas voulu servir de «cobayes» à un nouveau vaccin, ils se sont fait une raison. C’est...