Lavage des mains, distanciation sociale et port du masque: le triptyque est devenu un réflexe pour une grande partie de la population. A la lumière des avancées scientifiques qui identifient les points faibles du Sars-Cov-2, il faudrait ajouter un quatrième geste barrière: la ventilation.
Installé dans les espaces clos publics, cet équipement permet d’aspirer les aérosols, ces microgouttelettes chargées du virus qui peuvent rester en suspension dans l’air pendant des heures. «La ventilation ne peut pas réduire le risque à zéro», observe Roman Stocker, professeur à l’Institut d’ingénierie de l’environnement à l’EPFZ. «Cependant, elle peut jouer un rôle très important dans la dilution des concentrations d’aérosols et, ainsi, diminuer considérablement le risque de transmission.»
L’Allemagne investit
L’Allemagne a fait ce pari en investissant 500 millions d’euros dans des systèmes de ventilation de ses bâtiments publics (lire ci-dessous). Un exemple à suivre, aux yeux du virologue belge Marc Wathelet: «Il...