Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Coronavirus: la Suisse s’équipe pour contrôler les températures

Largement utilisés en Asie, les thermomètres automatisés sont d’abord apparus en Europe dans les aéroports. En Suisse, certaines entreprises y ont recours aujourd’hui pour éviter de devenir des foyers de contaminations.

12 août 2020, 11:02
Le FC Lugano a recours au contrôle de température à l'entrée du stade Cornaredo (archives).

Les pays asiatiques ont été les premiers à mettre en place de manière massive des systèmes d’imagerie thermique infrarouge. En vérifiant régulièrement la température de leurs populations, ils ont ainsi pu garder un certain contrôle sur l’épidémie de Covid-19.

En Europe, les systèmes ont jusqu’à présent été principalement utilisés dans les aéroports. Mais on les retrouve de plus en plus aux entrées de certains bâtiments, de magasins ou de transports publics.

 

 

Le principe est simple: toute personne ayant une température corporelle de 37 degrés ou plus est détectée. Elle peut ensuite se voir refuser l’accès à un bâtiment.

Cette mesure automatisée de la température corporelle est considérée comme l’une des mesures les plus efficaces pour détecter le virus et contenir sa propagation.

Intêret suisse grandissant

La Suisse aussi s’équipe de tels appareils, selon des informations du journal «NZZ». Le FC Luzern a déjà introduit le scannage par thermomètre pour sept de ses matchs. 

A lire aussi : Coronavirus: contrairement à Zurich, Genève ne surveillera pas les voyageurs de retour de pays à risque

Du côté des entreprises, le constructeur d’avion Pilatus a déjà installé des appareils de mesure aux entrées de ses locaux. Les 2200 employés de la firme ainsi que les visiteurs et clients doivent se soumettre au contrôle de température pour pouvoir accéder aux bâtiments.

10 000 francs

La demande ne cesse d’augmenter. Le coût d’une installation comprenant une caméra infrarouge ainsi que le logiciel de détection avoisine aujourd’hui les 10 000 francs suisses.

Les principaux fabricants de système d’imagerie thermique sont chinois. L’Asie a fait d’énormes progrès dans le développement de cette technologie depuis l’épidémie de SRAS en 2003 où ces appareils ont été utilisés pour la première fois.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias