Les pays asiatiques ont été les premiers à mettre en place de manière massive des systèmes d’imagerie thermique infrarouge. En vérifiant régulièrement la température de leurs populations, ils ont ainsi pu garder un certain contrôle sur l’épidémie de Covid-19.
En Europe, les systèmes ont jusqu’à présent été principalement utilisés dans les aéroports. Mais on les retrouve de plus en plus aux entrées de certains bâtiments, de magasins ou de transports publics.
Le principe est simple: toute personne ayant une température corporelle de 37 degrés ou plus est détectée. Elle peut ensuite se voir refuser l’accès à un bâtiment.
Cette mesure automatisée de la température corporelle est considérée comme l’une des mesures les plus efficaces pour détecter le virus et contenir sa propagation.
Intêret suisse grandissant
La Suisse aussi s’équipe de tels appareils, selon des informations du journal «NZZ». Le FC Luzern a déjà introduit le scannage par thermomètre pour sept de ses matchs.
Du côté des entreprises, le constructeur d’avion Pilatus a déjà installé des appareils de mesure aux entrées de ses locaux. Les 2200 employés de la firme ainsi que les visiteurs et clients doivent se soumettre au contrôle de température pour pouvoir accéder aux bâtiments.
10 000 francs
La demande ne cesse d’augmenter. Le coût d’une installation comprenant une caméra infrarouge ainsi que le logiciel de détection avoisine aujourd’hui les 10 000 francs suisses.
Les principaux fabricants de système d’imagerie thermique sont chinois. L’Asie a fait d’énormes progrès dans le développement de cette technologie depuis l’épidémie de SRAS en 2003 où ces appareils ont été utilisés pour la première fois.