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Coronavirus: «la situation est sous contrôle, mais reste fragile», selon Alain Berset

Alain Berset a rappelé qu’il fallait rester vigilant à l’issue d’une réunion avec les cantons. Le conseiller fédéral en charge de la santé regrette «une certaine baisse de discipline» au sein de la population.

20 août 2020, 19:48
Le conseiller fédéral constate une baisse de la vigilance chez les gens.

Le ministre de la santé Alain Berset a rencontré jeudi à Berne des représentants des cantons pour discuter des prochaines étapes de la lutte contre le coronavirus. «La situation est sous contrôle, mais reste fragile», a estimé le conseiller fédéral.

Malgré la hausse des cas, la Confédération et les cantons ont souligné que la situation reste sous contrôle, selon un communiqué commun de Département fédéral de l’intérieur (DFI) et de la Conférence des gouvernements cantonaux de la santé (CDS). La situation est cependant suivie de près, car elle pourrait changer rapidement, précise la communication.

Devant la presse, Alain Berset a regretté «une certaine baisse de discipline» au sein de la population. Il a appelé à respecter les règles de distanciation et les mesures de quarantaine, même si cela n’est pas toujours facile. Il a également appelé à mettre en perspective l’évolution des chiffres avec le nombre de tests réalisés, qui ont augmenté.

«Les capacités ne sont pas infinies»

Selon Lukas Engelberger, président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé, le traçage des contacts et la gestion des quarantaines fonctionnent bien pour l’instant. La situation dans les hôpitaux est également stable et il y a suffisamment de matériel de protection.

«Mais les capacités ne sont pas infinies», a-t-il précisé. Les équipes de traçage des contacts dans les cantons sont soumises à une forte pression. La CDS recommande aux cantons de prendre un certain nombre de mesures pour contenir le coronavirus, telles que l’identification obligatoire dans les clubs ou des masques obligatoires dans les magasins.

La question de la gestion des données a également été abordée. M. Berset a rappelé l’importance d’avoir des statistiques «complètes et de qualité». Il a critiqué le fait que dans 40 % des cas positifs, les résultats cliniques ne parviennent pas au gouvernement. Il est donc difficile de savoir où le patient a pu contracter la maladie. «C’est inacceptable», a estimé M. Berset.

Dans l’ensemble les choses se déroulent toutefois plutôt bien au niveau de la transmission des données avec les cantons. Il y a encore besoin de clarification «ici et là», a souligné M. Engelberger, mais ces problèmes peuvent souvent être résolus de manière non bureaucratique.

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