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Coronavirus: l’OFSP craint une vague dépassant celle de l’automne dernier

Lors d'un point presse ce mardi, l'OFSP a mis en garde contre l'augmentation du nombre de cas quotidiens. Il craint l'arrivée d'une nouvelle vague dépassant celle de l'automne dernier. Les hospitalisations restent cependant peu nombreuses.

20 juil. 2021, 14:45
Patienten mit Long-Covid-Symptomen werden am Mittwoch, 19. Mai 2021 in den Raeumen der Klinik Moncucco in Lugano behandelt. In der multidisziplinaeren Ambulanz fuer Long-Covid-Patienten arbeiten Fachaerzte und medizinisch technisches Personal bei der Behandlung der aeusserst vielfaeltigen Symptome zusammen. Nach der akuten Phase leiden einige Covid-19-Betroffene noch monatelang an Atem-, Herz-, Haut-, psychischen, neuromuskulaeren, neurologischen, Nieren- und Stoffwechselproblemen..(KEYSTONE/Ti-Press/Alessandro Crinari)

La barre des 1000 cas quotidiens de coronavirus pourrait bientôt être franchie, a indiqué mardi Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Actuellement, les cas doublent quasiment toutes les semaines. «Nous pourrions avoir en Suisse une vague plus grave que cet automne, même avec la vaccination. Nous avons besoin de voir la vaccination progresser», a déclaré Samia Hurst, vice-présidente de la taskforce Covid de la Confédération.

Le taux de reproduction se situe depuis quelque temps au-dessus de 1, actuellement à 1,4, a précisé Patrick Mathys. Seuls deux cantons affichent un taux de reproduction inférieur à 1. L’augmentation des cas est principalement observée chez les jeunes de 20 à 29 ans, qui ne sont pas encore largement vaccinés.

Hospitalisations très basses

La bonne nouvelle est que les hospitalisations restent très basses, même si l’on peut observer une légère hausse, a pointé le chef de section de l’OFSP. Il y en a environ trois ou quatre par jour. Et ce sont les plus de 50 ans qui sont touchés. Le nombre de décès quotidien se situe encore plus bas, entre 0 et 3.

 

 

Il n’est pas encore clair si l’augmentation des cas mènera à une surcharge du système de santé, a encore analysé Patrick Mathys. Pour l’instant, ce n’est pas encore observé.

Concernant la vaccination, Patrick Mathys s’est réjoui que plus de 60% des adultes ont au moins reçu une dose. Cela correspond à 45% de la population. Les vacances ont mené à un léger recul de la vaccination, mais la volonté à se faire vacciner reste présente au sein de la population, selon lui.

La vaccination doit encore progresser, spécialement chez les 20% de personnes âgées pas encore immunisées, a insisté Samia Hurst. Elle a rappelé qu'il faut six semaines pour que les vaccins produisent leurs effets protecteurs, attendre la rentrée et une situation potentiellement critique pour se faire vacciner n'est donc pas une bonne idée.

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