Dans le dédale des ruelles et des venelles de la vieille ville de Kos, le calme règne. De jour comme de nuit, les grillons caressent l’oreille des passants, et les échoppes de souvenirs, autour des édifices marqués par l’occupation vénitienne, attendent désespérément les visiteurs. Dans la torpeur de l’été, le temps semble long autour du platane qui, selon la légende, aurait permis à Hippocrate, le père de la médecine, originaire de cette île du Dodécanèse, de transmettre son savoir à ses étudiants.
Kos est, de ce fait, l’une des îles les plus touristiques de Grèce. Chaque année, des centaines de charters s’y posent, directement en provenance de toute l’Europe. La grande majorité des vacanciers s’installent, tout l’été, dans d’immenses complexes hôteliers, et en sortent parfois pour visiter le site archéologique d’Asclépiéion, centre de soins renommé de l’Antiquité, où Hippocrate pratiqua sa médecine.
Mais la pandémie a changé la donne....