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Coronavirus – Fake news: Non, les hôpitaux suisses ne sont pas débordés!

Des messages anxiogènes circulent sur WhatsApp à propos de l’épidémie du coronavirus. Ils affirment que certains hôpitaux romands sont débordés avec des patients en rade dans les couloirs. Or, c’est totalement faux!

16 mars 2020, 18:59
Régulièrement, nous décortiquons pour vous les fake news sur le coronavirus diffusées sur les réseaux sociaux et les messageries.

Vous avez peut-être reçu sur WhatsApp un message d’une soi-disant infirmière des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). «Le virus atteint massivement les hôpitaux français, notamment Lyon où ils sont débordés. Il faut compter entre deux et trois jours de délai entre ce qui arrive chez nous et chez eux.» Ou alors celui émanant d’un membre du personnel soignant affirmant qu’«au CHUV les patients s’entassent dans les couloirs!»

Ces messages anxiogènes sont faux, avertissent les deux hôpitaux romands précités. Interrogée par 24 heures, la directrice de la communication du CHUV réfute non seulement le contenu du message, mais critique l’irresponsabilité de son auteur. En effet, l’hôpital aurait reçu un nombre important d’appels de personnes inquiètes. Elle assure que le service des urgences n’est pas débordé et qu’aucun patient ne se trouve en rade dans les couloirs de l’hôpital lausannois.

Les deux centres hospitaliers rappellent chacun sur leur compte Twitter notamment que seule l’information diffusée sur leurs canaux officiels, à savoir leur site Internet et leur profil respectif sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter, fait foi.

 

Il en va de la responsabilité de chacun de ne pas relayer ce genre de messages, car WhatsApp n’a aucun pouvoir d’action. La messagerie qui appartient au géant Facebook est incapable de censurer les contenus qui y sont échangés, car les conversations sont cryptées, rappelle un journaliste spécialiste du numérique dans sa chronique sur les ondes de la RTS.

Le système hospitalier est prêt à faire face à l’épidémie. Le Conseil fédéral a annoncé ce lundi 16 mars que l’armée va mettre à disposition jusqu’à 8000 militaires au service des hôpitaux entre autres, de quoi pouvoir faire front en cas d’afflux massif de patients.

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