L’année 2020 a été celle des masques et des respirateurs, outils devenus brusquement indispensables pour combattre la pandémie de coronavirus. L’année 2021 qui commence sera celle des vaccins, dont l’administration généralisée a débuté en décembre. Elle ouvre un nouveau marché estimé à plus de dix milliards de dollars (approximativement la même importance en francs), promettant de belles batailles entre entreprises spécialisées.
«En partant de l’hypothèse d’une vaccination annuelle à laquelle ne se soumettraient que les personnes qui se vaccinent déjà contre la grippe, le marché du vaccin devrait avoisiner les dix milliards de dollars», écrivait, début novembre, l’analyste Matthew Harrison, spécialiste des entreprises pharmaceutiques auprès de la grande banque d’affaires de Wall Street Morgan Stanley.
Son propos est même dépassé par celui de son confrère Evan Seigerman, de Credit Suisse à...