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Coronavirus et vaccins: «Il faut accélérer la cadence pour les pays pauvres»

Le retard de l’initiative Covax dans les livraisons peut être rattrapé, selon Benjamin Schreiber, chef adjoint du programme de vaccination mondiale de l’Unicef. Notre interview.

01 mars 2021, 00:01
/ Màj. le 01 mars 2021 à 06:36
A shipment of COVID-19 vaccines distributed by the COVAX Facility arrives in Abidjan, Ivory Coast, Friday Feb. 25, 2021. Ivory Coast is the second country in the world after Ghana to receive vaccines acquired through the United Nations-backed COVAX initiative with a delivery of 504,000 doses of the AstraZeneca vaccine made by the Serum Institute of India. (AP Photo/ Diomande Ble Blonde)

C’est une vague qui était, pour une fois, très attendue: celle des premières livraisons de vaccins Covax. Après les 600 000 doses acheminées au Ghana mercredi, la Côte d’Ivoire a pu bénéficier vendredi (504 000 doses) de la plus grande opération d’achat et de fourniture de vaccins au monde.

Un soulagement pour Benjamin Schreiber. Le chef adjoint du programme de vaccination mondiale de l’Unicef coordonne l’initiative Covax, soutenue par les Nations Unies, destinée à garantir un accès équitable aux vaccins dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Mais il va falloir accélérer la cadence.

«Les pays riches comme ceux de l’Union européenne ont déjà eu la chance d’obtenir des vaccins sans l’aide de Covax et ont déjà vacciné plus de 150 millions de personnes», observe-t-il. Près de 80% des 219 millions de doses administrées dans le monde jusqu’à samedi l’ont été dans seulement dix pays développés, alors que...

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