Vous avez prévu de vous rendre quelques jours en Italie durant le long week-end de Pâques? Cela n’en vaut certainement pas la peine. Depuis ce mercredi, et jusqu’au 6 avril compris, les voyageurs suisses doivent se mettre en quarantaine 5 jours après leur entrée dans la péninsule, et ce même si le résultat du test PCR ou antigénique réalisé dans les 72 dernières heures est négatif, précise l’Ambassade de Suisse en Italie. Ils devront aussi faire un second test au terme de la quarantaine.
Cette nouvelle restriction, annoncée mardi par le Ministère de la santé italien, est valable pour tous les voyageurs, ressortissants italiens compris, qui arrivent des Etats membres de l’Union européenne et d’autres pays comme la Suisse. Le but de la mesure est de décourager les Italiens à se rendre à l’étranger durant les vacances de Pâques.
Durant ce week-end pascal, très prisé habituellement par les touristes étrangers, toute l’Italie – Sardaigne et Sicile comprise selon le quotidien italien Corriere della Sera – sera classée en zone «rouge», le niveau le plus élevé de risque de contagion.
Les bars et les restaurants seront notamment fermés et les déplacements seront limités aux raisons professionnelles, à l’achat de produits de première nécessité et aux urgences de santé. Les Italiens pourront rencontrer au maximum 2 personnes par jour et devront rentrer chez eux d’ici 22 heures.
Alors que les bars, les restaurants et les musées avaient rouvert dans certaines régions du pays en février, des restrictions sévères ont de nouveau été décrétées à la mi-mars sous la menace d’une troisième vague de coronavirus. La pandémie a jusqu’ici fait plus de 108’000 morts dans le pays, selon le ministère de la Santé.