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Coronavirus et confinement: les bonnes idées de Phanee de Pool

On peut «tourner en rond dans son salon sans tourner en bourrique». Démonstration avec la chanteuse Phanee de Pool pour ce deuxième volet de la série d’«Arcinfo»: «3 idées entre 4 murs».

28 mars 2020, 05:30
En attendant de remonter sur scène, Phanee de Pool regarde pousser ses poireaux.

Privée de scène mais pas d’idées, la chanteuse Phanee de Pool se reconvertit dans la permaculture, elle plante des bulbes de fenouil oubliés dans son frigo, s’éclate dans les «Live de Pool» sur Instagram, se lâche dans un journal intime.

Après Julien Perrot, fondateur du magazine «La Salamandre», c’est au tour de l’artiste biennoise de proposer des occupations pour se confiner dans la bonne humeur.

1. On regarde pousser les poireaux

Si, si, ça pousse! Photo: Phanee de Pool

Un jardin, un balcon ou un simple bac à fleurs? Qu’importe le flacon… «Tout le monde peut se lancer dans la permaculture», affirme Phanee de Pool, qui goûte à l’ivresse de regarder pousser ses légumes «à une vitesse incroyable». «J’avais des bulbes de fenouil qui traînaient depuis longtemps dans mon frigo, des pommes de terre avec les racines, un poireau rabougri. J’ai planté le tout et ça marche! Mon fenouil a refait un bulbe, je m’épate», rigole la jardinière débutante.

«Tout le monde peut faire de la culture en pot avec trois fois rien!» D’anciennes palettes de chemin de fer remplies de vieux bois, de feuilles mortes et de terre lui servent de bacs. La nouvelle adepte des petites graines redécouvre par la même occasion son jardin où elle n’allait «que pour bronzer». «Je n’avais jamais vraiment fait attention à la beauté de la nature, l’herbe qui pousse, le chant des oiseaux, je suis attentive à tout et tout m’émerveille.»

2. On se défoule dans un journal intime

Sur les pas de Philippe Katerine… Photo: SP

Quand elle ne bichonne pas ses cultures, elle se cultive. Phanee de Pool a retrouvé un «vieux bouquin» du chanteur Philippe Katerine, «une sorte de journal intime avec des notes, des collages, des articles de presse. Un véritable pavé mais qui se lit comme une bande dessinée». La Biennoise s’est aussitôt lancée dans un exercice similaire: «Je note tout et n’importe quoi dans un gros cahier, des bouts de phrase, des dessins, je gribouille, je colorie. C’est un truc merveilleux pour exprimer les émotions du moment.»

Un stylo, un bout de papier, quelques crayons font l’affaire. «Si on n’a pas de cahier, on peut utiliser des dos d’enveloppe», ajoute l’artiste. «Le but est de cracher ce qu’on a sur le cœur et dans les tripes sur un bout de papier et de conserver ce journal dans une boîte à souvenirs physique. On le ressortira dans dix ans quand le confinement sera fini… du moins je l’espère.»

3. On suit les «Live de Pool»

Sûr que les «Live de Pool» vont devenir cultes. Photo: Phanee de Pool

Priver de public Phanee de Pool, «c’est l’enfer». «J’aime tant partager, c’est dur de se retrouver seule à la maison». En attendant, la «slapeuse», un terme de son invention pour évoquer ses textes entre slam et rap drôles, poétiques, décalés, lance les «Live de Pool», tous les jours à 17 h 30 sur sa page Instagram.

Chaque soir, elle invite un artiste différent à parler de sa vie de confiné: Yann Lambiel et Arthur Henry ces derniers jours; le chanteur Nicolas Fraissinet ce samedi 28 mars et la jeune chanteuse biennoise Caroline Alves dimanche. https://www.instagram.com/phanee_de_pool/

4. On écoute Johnny en attendant Phanee

Bowie, Johnny, les Beatles, Claude François, Brel, Barbara… La musicienne a ressorti un antique tourne-disque pour écouter ses vinyles. «Comme ça, j’évite d’aller sur YouTube. J’ai même retrouvé des disques de Cat Stevens que je n’avais jamais écoutés, une révélation… Il faut s’amuser avec ce qu’on a!»

Bien sûr, la scène et le public lui manquent infiniment. Comme elle le scande dans ses clips sur tous les tons en direct de sa salle de bains: «Il faut se faire à l’idée de s’emmerder sur son canapé. Et plus vite on acceptera d’être confiné, plus vite on pourra en rigoler».

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