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Coronavirus: dans le canton de Neuchâtel, bientôt un emploi privé sur cinq sera concerné par le chômage partiel

Les demandes de réduction des horaires de travail ont littéralement explosé: l’administration neuchâteloise en dénombre une centaine par jour depuis lundi, contre une dizaine durant un mois normal. Dans le canton, 20% à 30% des emplois pourraient être concernés.

17 mars 2020, 18:57
Au Service neuchâtelois de l'emploi, à La Chaux-de-Fonds, une vingtaine de personnes travaillent désormais à traiter les demandes de chômage partiel, contre deux en temps normal.

Les unes après les autres, les entreprises neuchâteloises réduisent la voilure ou ferment simplement leurs portes. Figurant parmi les marques les plus connues au monde, l’horloger Rolex a renvoyé tout son personnel à la maison jusqu’au 27 mars au moins.

Certaines ferment par précaution, la plupart connaissent une chute de leur activité. Conséquence, le chômage partiel explose: d’une dizaine par mois, les demandes en réduction des horaires de travail (RHT) ont passé à près de 100 par jour, cette semaine. Il y en a eu 400 depuis début mars.

Commerce, hôtellerie, restauration, horlogerie: «Des secteurs entiers sont à l’arrêt», déclare Jean-Nat Karakash, conseiller d’Etat chargé de l’Economie, lors d’une visite au Service cantonal de l’emploi, à La Chaux-de-Fonds, à laquelle assistaient plusieurs journalistes. «Dix à 20% des emplois du canton de Neuchâtel, voire plus, seront concernés à court terme.»

«Les coûts à charge de l’assurance chômage pourraient atteindre les...

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