Les unes après les autres, les entreprises neuchâteloises réduisent la voilure ou ferment simplement leurs portes. Figurant parmi les marques les plus connues au monde, l’horloger Rolex a renvoyé tout son personnel à la maison jusqu’au 27 mars au moins.
Certaines ferment par précaution, la plupart connaissent une chute de leur activité. Conséquence, le chômage partiel explose: d’une dizaine par mois, les demandes en réduction des horaires de travail (RHT) ont passé à près de 100 par jour, cette semaine. Il y en a eu 400 depuis début mars.
Commerce, hôtellerie, restauration, horlogerie: «Des secteurs entiers sont à l’arrêt», déclare Jean-Nat Karakash, conseiller d’Etat chargé de l’Economie, lors d’une visite au Service cantonal de l’emploi, à La Chaux-de-Fonds, à laquelle assistaient plusieurs journalistes. «Dix à 20% des emplois du canton de Neuchâtel, voire plus, seront concernés à court terme.»
«Les coûts à charge de l’assurance chômage pourraient atteindre les...