Obligés de vivre reclus chez eux à cause du coronavirus, ils comptaient bien profiter de la météo printanière de samedi. Alors que les gens se concentraient au bord du lac de Neuchâtel ou dans les forêts périurbaines, des promeneurs avaient opté pour des lieux plus reculés et encore peu fréquentés à cette saison: le Creux-du-Van et les gorges de l’Areuse.
«Hier, j’ai cru que j’allais péter un câble!» Attablée à la terrasse entièrement vide du restaurant du Soliat, fermé comme tous les établissements publics, Séverine avait grand besoin de prendre un grand bol d’air frais. Avec son ami Guillaume, ils voulaient s’aventurer au-delà de leur habituel tour de quartier, à Boudry.
Le stress du télétravail
Comme beaucoup, le couple en est réduit au télétravail. Dans leur appartement, cela fait deux semaines que cela dure. L’un et l’autre observent que cette manière de travailler crée davantage de stress: «Il faut tout...