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Coronavirus: ces entreprises qui ne connaissent pas la crise

Alors que l’économie mondiale tousse, certains secteurs d'activités n'ont jamais été en aussi bonne santé. Petit tour d’horizon (non exhaustif) de ces entreprises suisses ou étrangères qui ne connaissent pas la crise face au coronavirus.

26 mars 2020, 16:58
/ Màj. le 26 mars 2020 à 18:30
Certaines entreprises dans le secteur du divertissement ou de la grande distribution ne connaissent pas la crise.

Un climat d’incertitude règne sur l’économie suisse et étrangère en cette période de pandémie. Magré tout, certaines entreprises voient leurs ventes s’envoler. Petit tour d’horizon de cinq secteurs qui tirent leur épingles du jeu face au coronavirus.

Les outils qui facilitent le télétravail


Alors que le monde découvre les avantages du télétravail pour limiter la pandémie, les entreprises proposant vidéoconférence et transferts de documents intensifient leurs efforts publicitaires. Les fournisseurs américains comme Drop box ou Microsoft Teams observent un boom de leurs nombres d’utilisateurs.

C’est également le cas de la plateforme de communication collaborative Slack. Elle aurait bénéficié de 7000 nouvelles demandes d’abonnement à un compte payant du 1er février au 18 mars. C’est 40% de plus qu’à pareille date l’an dernier.

L’application de visioconférence «Zoom» aurait quant à elle gagné 2,2 millions d’utilisateurs en deux mois. La société a toutefois renoncé à profiter de la situation. Le CEO milliardaire chinois Eric Yuan a en effet décider de lever la limite de 40 minutes gratuites de son service de visioconférence.

Les entreprises liées au domaine de la santé


En Suisse, les masques FFP (filtering facepiece, littéralement «pièce faciale filtrante») proviennent principalement d’une fabrique de matériel médical basée à Schaffhouse: IVF Hartmann. «Cotée à la Bourse suisse, l’action de la holding a fait un bond de 20% depuis janvier dernier», souligne le magazine économique Bilan, dans un article du 11 mars.

Les pharmacies font aussi partie des gagnants. La pharmacie suisse en ligne Zur Rose constate depuis le début de l’épidémie une importante hausse de la demande pour les médicaments. «Les effets du coronavirus sont massifs et durables, non seulement pour nous mais pour tout le commerce en ligne», a déclaré son directeur général, Walter Oberhänsl à l’AWP. 

En Chine, les prix des gels hydroalcooliques ont grimpé de 14,8% entre janvier et février. 

Les plateformes de divertissement


Cloîtrés à la maison, beaucoup optent pour un film ou une série depuis leur canapé. L’action de Netflix a décollé de 15% depuis le début de l’année. D’autres sociétés de divertissement proposant des services à domicile, tirent également leurs épingles du jeu.

C’est le cas d’Amazon qui a flambé de 20% avant la débâcle boursière du 24 février causée par la propagation du coronavirus. «A mesure que le Covid-19 s’est répandu, nous avons vu une hausse du nombre de personnes qui achètent en ligne», a ainsi écrit le leader mondial de l’e-commerce sur son blog le samedi 14 mars.

La grande distribution


Raviolis en boîte, papiers toilettes ou encore pâtes: les biens de consommation de «première nécessité» sont pris d’assaut dans les supermarchés. Une ruée confirmée par les géants de la grande distribution pour acheter «raviolis, lentilles, haricots blancs à la sauce tomate, mais aussi des classiques comme les boîtes de petits pois-carottes», observe Migros. Le géant orange a annoncé début mars qu’il augmentait sa production des raviolis en boîte.

En France, rien que sur la semaine du 2 au 8 mars, les ventes en supermarchés ont bondi de 8,1% et celles en ligne (drive et livraisons à domicile) de 31,2% selon le cabinet Nielsen. «Vendredi 6 mars, le drive a atteint un pic de ventes jamais atteint, dépassant 30 millions d’euros en 24 heures», précise l’institut.

Les enseignes de sexe toys


Effet (probable) du confinement, les ventes de jouets pour adultes ont été dopées de 40% entre le 1er janvier et le 6 mars dans l’Hexagone. Elles ont également explosé aux Etats-Unis, qui enregistre une hausse de 75%. Mais le record revient au Canada, où les ventes ont bondis de 135%.  

La société Womanizer, spécialisée dans la vente de jouets coquins pour adultes, profite également de la tendance. Globalement, elle a connu un bond de 50% par rapport aux prévisions de 2020, indique Le Parisien. Une situation que la société n’avait pas forcément anticipée.

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