La démarche est originale mais ne manquera pas de susciter des réactions. Le Conseil d’État neuchâtelois, désireux de garder dans la mémoire collective une trace de la récente crise sanitaire vécue entre la mi-mars et le mois de juin, propose que «chaque commune de notre canton envisage dans les mois à venir d’aménager un lieu symbolique, à l’intérieur d’un bâtiment ou en extérieur, destiné au souvenir et au recueillement».
Le gouvernement souhaite laisser toute liberté aux communes de participer ou non à cette opération et d’en faire ce qu’elles désirent. Le Conseil d’Etat se contente d’indiquer quelques idées: «Nous pensons aussi bien à un espace public sur lequel votre autorité pourrait choisir de planter quelques arbres et d’installer un banc, qu’à l’érection d’une œuvre d’art ou encore au choix d’un espace spécialement dédié dans un bâtiment communal qui serait ouvert au public pendant quelques heures par jour.»
La contribution cantonale...