Richard Bohringer, auteur, chanteur, réalisateur et écrivain, en a fait un titre d’un livre: «C’est beau une ville la nuit». Christian Galley, photographe à «ArcInfo», est parti lui à la chasse de cette beauté vendredi 13 et samedi 14 novembre à Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Perspectives, lignes de fuites, éclairage mais surtout, marquant, ce vertige du vide.
La deuxième vague de la pandémie ne rime pas avec semi-confinement. Reste que, les bars et les restaurants étant fermés ces soirs-là entre 20h et 22h, il y avait peu de fêtards, peu de bruit, peu d’autos et des transports publics quasi vides. «J’avais l’impression d’avoir la ville pour moi tout seul, elle m’appartenait», raconte le photographe. «Je n’ai jamais attendu pour pouvoir réaliser une image sans âme qui vive.»
La Chaux-de-Fonds, samedi soir 14 novembre
Dans le prolongement de la place, la rue du Marché à 20h35.
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