Les organisations d’aide aux réfugiés critiquent la poursuite des procédures liées à l’asile en pleine période de coronavirus et craignent pour la santé des résidents des centres d’hébergement. Responsable pour la Suisse romande au sein du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), Pierre-Alain Ruffieux explique comment le centre d’accueil de Perreux, à Boudry, fonctionne en pleine pandémie.
Avez-vous adapté l’hébergement des requérants d’asile dans les centres fédéraux d’accueil (CFA) depuis le début de la pandémie de coronavirus?
Dans chaque centre fédéral, nous avons organisé l’hébergement en différents secteurs. Il y a ainsi par exemple un espace de protection pour les demandeurs d’asile qui ont des maladies chroniques ou qui sont âgés de plus de 65 ans. A Boudry, elles sont hébergées dans un étage du bâtiment des Buis. C’est actuellement le cas d’une vingtaine de personnes, mais il y a une capacité d’accueil d’une quarantaine de places.
Qu’en est-il des personnes...