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Berne: en labo, des chercheurs infectent des cellules humaines avec le coronavirus

Travail complexe dans un laboratoire bernois, où des chercheurs en combinaisons de protection intégrale observent notamment comment les cellules situées en dehors des poumons sont modifiées par le coronavirus

06 mai 2021, 09:27
Les chercheurs appliquent les normes de sécurité les plus élevées dans leur travail.

Dans le respect de strictes règles de sécurité, des chercheurs d’un laboratoire bernois infectent des cellules humaines avec le Covid-19. But: décrypter les conséquences des réactions inflammatoires provoquées par le Sars-CoV-2 dans le système cardiovasculaire.

Vêtus de combinaisons de protection intégrale, de cagoules filtrant l’air et de visières, les scientifiques pénètrent par un sas à deux portes dans le laboratoire de biosécurité de niveau 3, situé au Centre de médecine translationnelle et d’entrepreneuriat de Berne (sitem-insel).

 

 

Des recherches y sont menées selon des règles de sécurité strictes sur des micro-organismes pathogènes hautement contagieux pour l’être humain – par exemple, le Sars-CoV-2.

Étude des réactions spécifiques

Dans le cadre du Programme national de recherche «Covid-19» (PNR78), les chercheurs de l’Université et de l’Hôpital de Berne tentent de déchiffrer les réponses cellulaires spécifiques à une infection par le coronavirus.

Le but est d’observer comment les cellules situées en dehors des poumons sont modifiées par le coronavirus et étudier les séquelles à long terme après la guérison.

Aucune chance de s’échapper

Le laboratoire de Berne est équipé de caméras et d’un système d’alarme. L’air évacué du laboratoire, où règne une pression négative, est filtré. Lorsque les chercheurs quittent le lieu, ils désinfectent leurs combinaisons de protection avant d’enfiler leurs vêtements habituels.

Tous les déchets sont en outre décontaminés. Tout cela devrait garantir qu’aucun virus ne se retrouve en ville de Berne. 

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