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Auvernier: pourquoi la police neuchâteloise n’a rien fait

Pourquoi la police neuchâteloise n’a-t-elle pas délogé les fêtards qui s’étaient rassemblés samedi soir à Auvernier? Son porte-parole et le conseiller d’Etat Alain Ribaux répondent aux critiques.

11 mai 2020, 19:22
Plus de 200 fêtards ont bravé les interdits ce samedi, à la plage d'Auvernier.

L’affaire fait polémique au-delà du canton de Neuchâtel. Samedi soir, 200 à 300 jeunes attroupés à Auvernier ont eu raison des quatre agents de police ayant tenté de les disperser. Alcoolisés, les fêtards ont lancé des bouteilles sur les policiers. Les forces de l’ordre ont renoncé à intervenir.

A lire aussi: «Auvernier: la police accueillie par des jets de bouteilles au bord du lac»

Si le comportement de ces jeunes est dénoncé de toutes parts, la police neuchâteloise est également raillée et critiquée. Son porte-parole, Georges-André Lozouet, maintient que cette non-intervention était la meilleure solution: «Une patrouille passait à cet endroit et a voulu rappeler les règles de sécurité à ces jeunes. Elle a été mal reçue. Nous aurions eu la capacité de venir en nombre, mais nous devons réfléchir à la solution la moins dommageable possible, en préservant l’intégrité physique des personnes. Nous ne sommes pas dans un pays...

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