«De vives réserves». Les milieux patronaux neuchâtelois remettent en cause la décision du Conseil d’Etat de permettre aux personnes touchées par le Covid de se mettre unilatéralement en quarantaine, après avoir rempli un formulaire en ligne. Les neuf associations patronales signataires craignent une augmentation de l’absentéisme et d’éventuels abus.
Ces associations alertent sur la lenteur du système de tests neuchâtelois, jugé trop lent, depuis «la fin de l’été» et demandent le renforcement de ces tests. Si le canton annonce la création d’une filière accélérée, comme les milieux patronaux le demandaient, ceux-ci font part de leur incompréhension avec le reste de ces mesures.
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«Comment éviter les abus?»
Le fait que des employés puissent, sans avoir de certificat médical comme jusqu’à maintenant, se mettre eux-mêmes en quarantaine sans passer par un avis médical fait craindre «une augmentation de l’absentéisme dans les entreprises, un transfert de la responsabilité du traçage et des quarantaines vers les ressources humaines des entreprises ainsi qu’une augmentation des demandes APG pour indemniser ces quarantaines ‘automatiques’».
Les associations adressent dès lors plusieurs questions au Conseil d’Etat. Comment éviter les abus? Quels moyens de preuve un employé devra-t-il fournir et quelles conséquences financières pour les assurances perte de gain? Elles espèrent des réponses d’ici la mise en place de ce nouveau régime, prévue ce jeudi 5 novembre.