Première urgence vitale ce mercredi matin. Le 144 annonce une dyspnée, autrement dit des difficultés respiratoires. En pleine pandémie de Covid-19, ça ne présage rien de bon. Mathilde et David, deux ambulanciers du Service communal de la sécurité (SCS) de Neuchâtel, se pressent. En quelques secondes, ils enfilent une surblouse, un masque FFP2 – plus filtrant que la version chirurgicale – et des lunettes de protection. Direction Chaumont, en quatrième vitesse.
Une fois sur place, Mathilde entre seule dans le home qui héberge la malade, tandis que David prépare le véhicule. En temps normal, le binôme de trentenaires est inséparable sur le terrain. Mais là, même équipés, il faut réduire au maximum les contacts et les risques de contagion.
Sécurité renforcée
Dans le bâtiment, elle est rejointe par un médecin du Service mobile urgences réanimation (Smur), qui pourrait pratiquer une intubation si nécessaire. Une dame âgée a du mal à...