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Ola Söderström: "Nous pouvons changer beaucoup de choses sans que le monde ne s'écroule"

Géographe à l'Université de Neuchâtel, le professeur Ola Söderström prend la mesure des changements observés pendant la pandémie.

22 juin 2020, 05:30 / Màj. le 26 juin 2020 à 05:30
Ola Söderström, professeur à l'Institut de géographie de l'Université de Neuchâtel

Air pur, silence et solitude: le confinement a transfiguré les villes du jour au lendemain. Que restera-t-il de cette transformation urbaine une fois les effets du confinement discipés?

Ola Söderström, professeur à l’institut de géographie de l’Université de Neuchâtel, fait le tri de nos nouvelles habitudes. Il estime que dans plusieurs domaines, le confinement pourrait se révéler comme un «accélérateur du changement». Mais pas toujours pour le mieux.

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Le télétravail

Des millions de personnes se sont mises à travailler depuis chez elles. La pendularité et les déplacements professionnels de longue distance ont été interrompus du jour au lendemain. C’est un des effets majeurs du confinement. L’expérience a été appréciée par beaucoup de salariés. Par ailleurs, une forte demande a stimulé l’amélioration des outils numériques nécessaires pour télétravailler.

Le télétravail s’est donc imposé sans trop de mal, non seulement parce qu’il permettait...

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