Aujourd’hui chacun peut déverser son fiel et sa haine en toute impunité sur les réseaux sociaux. Avant, au bistrot, ça arrivait aussi, en fin de soirée, d’avoir des mots dépassant sa pensée (surtout quand celle-ci ne volait plus très haut). Mais sur les dix personnes à table (oui, ça a existé), quand vous exagériez, il y avait toujours quelqu’un pour vous dire d’aller vous coucher. Et vous le faisiez. Parfois. Alors que sur les réseaux, les écrits restent et pire, se propagent.
Les haineux sont tout surpris d’apprendre, plus tard, que d’insulter, commenter ou liker la haine est un délit. Ils se posent en victimes, au tribunal, prétextant ne pas savoir que la haine numérique est punissable. Evidemment, ils n’avaient pas eu un moindre instant l’idée que leurs propos pouvaient blesser quelqu’un.
Je ne vais pas prendre comme exemple des sujets futiles, comme une pandémie et les appels au meurtre...