C’est la foire à la saucisse. Je ne parle pas du physique des aspirants députés, mais de la véritable pléthore de candidats pour les élections fédérales. 4600 citoyens, plus masculins que féminins, pensent que leur présence au Parlement va améliorer l’état de la Confédération (ou de leur compte en banque). Parmi les candidats, deux catégories: les ambitieux (mais qui n’ont pas trop réussi ailleurs) et les parachutés (ceux qui n’ont pas dit «non» assez fort lors d’une séance du parti, assoupis près du radiateur).
Certains pensent que c’est une preuve de la vivacité de notre démocratie que d’avoir autant de candidats. D’autres que l’estime de soi se porte bien chez les Helvètes.
On se prend à rêver à ce qu’il y ait une même marée de candidats aux élections communales, où il s’agit d’aller remplir bénévolement des fonctions peu valorisantes.
Pour sortir de la mêlée, il faut donc fournir plus...