En ce début d’été les autorités des villes et du canton se donnent beaucoup de peine pour ne pas faire trop de bêtises (ou alors très discrètement) et m’enlèvent la matière première croustillante nourrissant mes chroniques. Les Montagnons ont bien essayé de me faire marcher avec une histoire de marché qui finit sur la place du Marché. Ça n’a pas marché. Pour combler le vide c’est le Val-de-Ruz qui, voulant jouer dans la cour des grands en essayant de se faire aussi grosse que les autres bœufs, me nourrit.
Ils ont commencé en douceur les ruraux de l’empire du milieu. Pour me titiller, l’un de leurs conseillers communaux se connectait sur les réseaux sociaux pour y publier des gags pile à l’heure des séances. Rien de bien grave, mais un peu cocasse. Qui, quand? Je n’en dirai rien. Puis il y a eu l’affaire de ce conseiller général, politicien à...