Il ne passe pas un jour sans qu’une affaire de notes de frais ou de corruption n’éclose. Ça doit être l’effet Maudet. Maintenant qu’il a soulevé le tapis d’Orient, on trouve des grains de sable partout.
Ce n’est pas chic. Si en plus de leur reprendre leurs cadeaux, on commence à vérifier les notes de frais de nos élus, on n’a pas fini de rigoler. Et à les faire tomber tous, il n’y aura bientôt plus personne dans les gouvernements.
Déjà que la fonction n’a plus de prestige, ne paie plus (ça eût payé) et que Strauss-Kahn a donné le coup (c’est une expression) de grâce au droit de cuissage, on ne va plus trouver de candidats. Il ne nous restera que des ambitieux médiocres et inconscients (encore plus que maintenant).
Certains ont exagéré. Mais Guillaume Barazzone, le gendre idéal genevois, c’est différent. Il a juste confondu sa carte privée...