Vite, une bonne bière. Rassurez-vous, en cette période un peu morbide, je parle de la bière qu’on boit à n’en plus finir, pas celle en bois dans laquelle on finit.
Il y a de ça fort longtemps, chaque quartier, chaque troquet avait sa brasserie. Qui brassait pour ses clients. Et tout allait bien. D’accord, la qualité n’était pas toujours là, mais la diversité régnait. Et dès la troisième bière, la qualité, on s’en fout comme de sa première bière.
Puis les industriels et autres financiers sont passés par là et ont décidé de rationaliser. Industrialiser le mousseux processus. Alors ils ont fermé les brasseries artisanales pour en créer de nouvelles, mieux organisées, plus industrielles. Une seule par ville.
Avec plus ou moins de réussite. Quand on fait de la bière dans sa baignoire, faut avoir enlevé le savon avant.
Evidemment, on y a perdu en qualité et en goût. Mais...