J’aurais dû attendre le 8 mai pour cette chronique, mais en ce chaud début d’année, il n’est plus temps de procrastiner avec ce climat tendu sur le climat. La météo nous pousse plus à la révolution qu’à la résolution. Je pense, je prédis (mais c’est mon seul point commun avec Élisabeth Teissier) que 2020 sera l’année du climat. Plutôt que celle du chat sauvage (animal de l’année) ou de la truite (car il y a aussi un poisson de l’année, et pas qu’en avril).
Je vais donc devoir prendre des décisions, opérer des changements dans mes habitudes en ce début de décennie. Je m’y suis mis dès le premier janvier, en ne prenant qu’un seul Alka-Seltzer (les petites bulles c’est du CO2). Je vais tout passer en revue: transports, chauffage, loisirs et autres atteintes de lèse-climat. Hop, courage. J’ai aussi envie de partager mes efforts. Erreur.
Dès que j’émets la...