Le procurauteur Nicolas Feuz est-il allé trop loin en exhibant sa plastique, telle une miss peu farouche, dans l’hebdomadaire illustré préféré (et unique) des Romands? A-t-il commis un crime de lèse magistrature en posant en robe (de pas miss) et à (semi) poil dans le même article?
Les photos parues ont égratigné l’image idéale de notre Stieg Larsson (il vend moins d’accord, mais il est plus vivant). On imagine déjà le Simenon local jugé par ses pairs (peut-être) et par la vox populi (sûrement) pour avoir trop mélangé son hermine et sa plume. Une envie de vengeance envers les journalistes et autres chroniqueurs ferait un bon début de polar.
Si un procureur peut devenir auteur à ses heures perdues, en tant qu’auteur, j’ai bien le droit de jouer au procureur à mes heures perdues, ou gagnées. C’est que moi, je n’ai pas un salaire de procureur pour arrondir mes fins...