Au championnat du monde des faux culs, la Suisse a toutes ses chances de gagner une médaille d’or avec sa loi sur l’exportation du matériel de guerre.
A priori, c’est simple: les entreprises helvètes ne vendent pas d’armes de guerre à un pays qui est en guerre. Punkt. Problème: un pays pas en guerre n’a pas besoin d’armes de guerre. Zut. Si on applique la loi, c’est mauvais pour le commerce. Comme c’est le même département fédéral qui gère le contrôle des armes et le commerce, son cœur balance. Il devrait faire un numéro d’équilibriste que l’on voit mal Johann Schneider-Ammann réaliser. Même si l’équilibrisme, c’est bon pour sa santé.
Cette semaine, juste au moment où certains politiciens (je vous laisse deviner s’ils sont plutôt gris-vert ou rose-vert) demandent l’assouplissement de la loi, le contrôle fédéral des finances met à jour quelques ratés dans l’application de la loi. Ben zut...