Au secours, l’État veut me tracer. Me stalker (c’est la même chose mais pour les jeunes, OK boomer). Je tiens à ma liberté tel un Américain vacciné au premier amendement en même temps que la rougeole. Je ne veux pas tomber dans les griffes du grand Satan collecteur de données.
La solution: vite, poster sur Facebook ou Instagram la copie d’un texte déclarant sur la vie de mon processeur, que moi vivant, personne ne possédera mes données. Il faudra me passer sur le corps avant (j’étudie toutes propositions).
Voilà ce que je lis ces jours sur les réseaux sociaux. Les défenseurs de la sphère privée qui revendiquent leur volonté de discrétion sur les réseaux, juste à côté de l’étalage de leur vie privée. En général, ce sont les mêmes qui, juste après avoir cliqué sur «j’accepte les conditions» dudit site, sans les avoir lues évidemment, se sont dépêchés de publier...